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Étude métaverse : comment les entreprises s’adaptent à l’essor du métaverse


Dans cette étude marketing :

17 %

Entreprises actives dans le secteur IT

Cible

Les hommes, les grandes marques et la génération Z

52 %

Utilisateurs prêts pour le métaverse

Ce que nous avons appris en interrogeant 200 entreprises

En 1999, Matrix a donné vie à l’image de ce à quoi pourrait ressembler un monde numérique alternatif : s’envoler, sauter par-dessus des immeubles ou encore éviter les balles. Alors qu’en 1999, cela semblait futuriste, en 2022, grâce au métaverse, ça paraît presque dépassé. 

Secteurs d'activité d'entreprises

Depuis que Facebook a annoncé devenir Meta, le monde semble s’intéresser de plus près au métaverse, une réalité 3.0 vers laquelle le monde évolue. 

Une majorité des entreprises s’étaient déjà précipitées pour investir dans ce monde numérique alternatif bien avant l’annonce de Facebook. Sur Sortlist nous avons également vu des agences commencer à se spécialiser dans le métaverse en tant que canal de marketing. 

Sortlist a donc réalisé un sondage auprès de 200 entreprises ayant déjà investi dans le métaverse pour comprendre leurs ambitions, leurs préoccupations et les enjeux de ce monde demain, un monde auquel, jusqu’à présent, seuls quelques privilégiés peuvent accéder. C’est ce que révèle notre étude du métaverse 2022. 

Après avoir interrogé 200 entreprises ayant déjà investi dans le métaverse, on a pu tirer quelques conclusions et données sur les motivations et les profils de ces entreprises : 

  • Dans son état actuel, le métaverse semble cibler principalement les hommes (64 %), les entreprises à forte croissance (60 %) et la Gen Z (55 %).
  • 52 % des entreprises disent que les utilisateurs sont prêts pour le métaverse. Cependant, une deuxième étude réalisée auprès du grand public montre que 54 % des utilisateurs ne sont pas prêts à faire confiance à un monde virtuel.
  • 26 % des marques s’attendent à faire un retour sur investissement dans le métaverse, tandis que 17 % espèrent recueillir des données. 
  • 68 % des marques interrogées pensent que cette technologie connaîtra un essor dans 5 ans.
  • Pour 47 % des entreprises interrogées, c’est leur département innovation qui gère les initiatives liées au métaverse.

Le métaverse, le nouveau capital-risque 3.0

Investir dans une technologie qu’on pense boomer, peut être aussi risqué que prometteur. En tant qu’homme d’affaires, la question qui se pose est : dois-je investir rapidement ou dois-je attendre et voir si la technologie prend ?

Pour cette étude du métaverse, nous avons posé cette question aux entreprises ayant déjà investi dans le métaverse, et la plupart d’entre elles ont répondu qu’il s’agit d’un risque qui en vaut la peine (55 %).

Lorsqu’on leur demande pourquoi elles ont commencé à investir dans ce domaine, les entreprises interrogées soulignent que le métaverse est « l’avenir » (36 %). De même, lorsqu’on leur a demandé ce qu’est le métaverse d’un point de vue commercial, elles ont confirmé qu’il s’agissait à la fois de « l’avenir » (66%) et d’une « plateforme pleine d’opportunités » (65%).

Pour cette étude du métaverse, nous avons posé cette question aux entreprises ayant déjà investi dans le métaverse, et la plupart d’entre elles ont répondu qu’il s’agit d’un risque qui en vaut la peine (55 %).

Dans 5 ans, un monde où chaque entreprise s’épanouira

Une certitude qui sort de l’analyse des résultats de cette étude du métaverse est la confiance que les marques placent dans la technologie.

Moins de 3 % des entreprises interrogées pensent que le métaverse aura besoin de plus de 10 ans pour se développer. 68 % ,au contraire, pensent que le métaverse prendra son essor dans les 5 prochaines années.  De plus, 76 % des entreprises pensent que tous les types d’industries auront une opportunité dans ce monde virtuel.

Même si le métaverse semble être destiné à tout le monde, d’après les réponses cumulées données par les entreprises sondées, certains secteurs sortent du lot :

  • 32 % estiment que le métaverse est réservé aux entreprises technologiques.
  • 31 % estiment que le métaverse est réservé aux entreprises vendant des produits.
  • 29 % estiment que le métaverse est réservé aux entreprises proposant des services. En comparaison, seuls 17 % ont voté pour des sociétés publiques.

33 % des marques présentes dans le métaverse y investissent 10 à 20 % de leur budget

Le risque est la pilule rouge, et les marques sont prêtes à la prendre.

Tandis que 20 % des citoyens considèrent le métaverse comme un « moyen d’échapper au monde réel » (étude à venir sur la compréhension du métaverse par le public), 26% des marques voient ce monde virtuel avant tout comme un moyen de faire du  profit, 18% des marques souhaitent y récolter des données et 17% cherchent à y développer des nouveaux produits.

Lorsqu’on leur a demandé de définir le budget qu’elles réservent aux projets de métaverse, 33 % des entreprises ont affirmé qu’elles y investissent 10 à 20 % de leur budget global.

Le métaverse est considéré par les entreprises comme un investissement risqué mais qui peut dans un futur proche rapporter gros. ROI, récolte de données ou développements de produits, les opportunités que ce monde de divertissements offre aux utilisateurs représente une mine d’or où tous les secteurs d’activités trouveront leur compte.

Continuez à lire pour voir quels sont les 3 projets dans lesquels les entreprises investissent le plus dans le métaverse.

Le métaverse, le Gentleman club 3.0

Les résultats du sondage de cette étude du métaverse montrent que le métaverse est une nouvelle technologie qui engendre de nouvelles opportunités business pour les marques.

D’après les entreprises sondées, le public ciblé visé par cette nouvelle technologie s’adresse majoritairement : 

  • Aux hommes (64 %), venant peut-être du stéréotype de l’homme étant le principal utilisateur de la technologie ou le seul intéressé par celle-ci.
  • Aux grandes marques (60 %) qui peuvent se permettre de se plonger dans ce nouveau monde virtuel (coûteux).
  • À la génération Z (56 %) et aux milléniaux (52 %), qui constituent les consommateurs actuels et sont déjà adeptes du numérique.

Le métaverse, un monde innovant et prometteur… pour ceux qui peuvent se le permettre

On aurait tendance à penser que le métaverse est un univers réservé aux geeksgamers,  un monde attrayant principalement pour les personnes qui aiment y traîner, qui adoptent les nouvelles technologies assez tôt. Les résultats de notre sondage montrent que les marques visent un tout autre public.

En effet, les  données de notre étude du métaverse montrent que celui-ci semble être réservé à une cible de niche, des hommes, digital natifs et des grandes marques avec un portefeuille suffisant. C’est-à-dire une cible suffisamment solvable pour se permettre les coûts d’un voyage dans le métaverse, ainsi que le temps libre pour s’y lancer. 

47% des marques qui investissent déjà dans le métaverse affirment que ce sont leurs départements innovation qui sont en charge de ces initiatives. Cela met en exergue que les entreprises voient le métaverse comme une réelle  innovation technologique, mais souligne également une réalité importante : les départements d’innovation sont la marque de fabrique des grandes entreprises.

En 2019, la communauté tech BuiltIn a dressé une liste des 31 meilleurs laboratoires d’innovation. Cette liste comprend majoritairement des grandes marques notamment Google, Amazon, Verizon et Coca-Cola.

Ces données  montrent que : 

  • Les entreprises visent une cible aisée et de niche 
  • Les entreprises qui investissent sont majoritairement des grandes sociétés qui peuvent se permettre de parier sur des investissements plus risqués.

Vision vs Réalité : les entreprises sont-elles plus enthousiastes que les utilisateurs ?

Les résultats du sondage de cette étude du métaverse montrent clairement que les marques montrent un intérêt pour le métaverse et le retour sur investissement attendu. Mais il se peut que leur vision et celle des citoyens ne coïncident pas.

Alors que 52 % des entreprises interrogées pensent que les clients sont prêts pour le métaverse, 54 % des utilisateurs disent qu’ils ne feraient pas confiance à un monde virtuel (d’après notre sondage à venir effectué auprès des citoyens).

Notre enquête générale auprès de 200 utilisateurs et spécialistes du marketing révèle également que 20 % des personnes interrogées estiment qu’un monde virtuel est un « échappatoire » à la réalité. 

Se peut-il qu’il existe aujourd’hui un décalage entre les espoirs des investisseurs et les besoins des consommateurs. ? Comme mentionné plus haut, 20% des personnes interrogées voient le métaverse comme un moyen d’échapper à la réalité, 26% des entreprises le voient comme un moyen de faire du profit. 

On ne peut nier l’identité derrière Meta et le monopole commercial que l’entreprise de Mark Zuckerberg exerce déjà aujourd’hui. Une question légitime est de savoir si le métaverse obligera les entreprises à dépendre à nouveau de Facebook pour la publicité et la valorisation de leur marque et si cette solution offrira aux consommateurs une réponse adéquate à leurs besoins de divertissement et d’échappatoire ?

Pandémie et crises, facteurs de développement d’une réalité 3.0

Nous avons mentionné au début de cette étude sur le métaverse qu’un grand nombre d’entreprises avaient déjà commencé à y investir avant que Facebook n’annonce son nouveau positionnement.

Impact de la pandémie sur la technologie du métaverse

En fait, une proportion étonnante de 66 % des entreprises sondées disent avoir déjà pensé investir avant que Facebook ne devienne Meta.

Si Meta n’a pas été un moteur de changement, la crise sanitaire, elle, a eu un réel impact : 92 % des entreprises interrogées ont révélé que la pandémie avait accéléré leurs investissements dans les métaverse.

Alors que la pandémie a forcé beaucoup d’entreprises à revoir leur digitalisation, les investissements dans le numérique semblent également être un bon refuge pour les entreprises en temps de crise.

Les nouvelles valeurs refuges : NFTs, crypto et télétravail

Le métaverse semble avoir donné une véritable validité à deux autres technologies : les crypto-monnaies et les NFTs. Les résultats du sondage montrent, en effet, que les deux investissements principaux des entreprises à l’intérieur du métaverse sont 18 % des marques qui se concentrent sur les crypto et 15 % sur les NFTs.

Bien que les entreprises admettent qu’investir dans le métaverse est un risque, la finance décentralisée pourrait apparaître comme une alternative plus sécurisée. Les crypto-monnaies constituent une forme de monnaie décentralisée qui,  surtout en temps de crise,  devient particulièrement utile car elle empêche cette monnaie de perdre sa valeur. 

Nous avons demandé aux entreprises si les récents événements en Ukraine avaient eu un impact sur leurs investissements ou leurs stratégies concernant le métaverse. 27 % d’entre elles ont répondu par la négative, et 31 % ont déclaré que les événements n’avaient aucun effet sur leur stratégie, car elles estiment que le métaverse est plus important que jamais.

Le métaverse se présente donc non seulement comme une opportunité de faire des affaires mais aussi de trouver des alternatives en temps de crise. En effet, après les crypto et les NFTs, 14% des marques investissent dans la création de bureaux à distance dans le monde virtuel. Un autre problème mis en avant par la pandémie auquel le métaverse apporte une réponse.. 

À noter que cette solution de télétravail est le seul investissement, à des fins non commerciales, dans lequel les entreprises investissent dans le monde parallèle.

Cyberinsécurité

Bien qu’il ressort de cette étude sur le métaverse que les entreprises en général soient assez enthousiastes à l’idée de se lancer dans le nouveau monde virtuel, il existe des préoccupations légitimes concernant la sécurité et la protection des données qui les empêchent de plonger la tête la première.

La principale d’entre elles est la cybersécurité. Elle ressort comme le principal doute des entreprises face au métaverse, 38% des marques s’inquiètent de la sécurité et de la protection des données, tant pour leur propre activité que pour celle de leurs clients.

Elle est placée devant des préoccupations telles que la disparition de la tendance métaverse (25 %) ou, encore, le fait que la vie numérique prenne le dessus sur la vie réelle (25 %).

Monde privilégié ou technologie de demain ?

Le concept de métaverse existe depuis plus de 20 ans. Dans des romans classiques comme Snow Crash de Neal Stephenson (où le terme « métaverse » a été inventé pour la première fois) et des films comme Matrix, l’idée de pénétrer dans une réalité qui imite la nôtre nous a toujours intrigués.

Aujourd’hui, grâce à l’évolution de la technologie, nous pouvons enfin constater que cette réalité commence à prendre forme et que les entreprises s’y intéressent de près. 

De la récolte de données à une augmentation de leur profit, le métaverse est vu par les marques comme le nouvel or jaune, un monde futuriste plein d’opportunités et un modèle économique prometteur qui, une fois les doutes liés à la cybersécurité résolus, apporteront des réponses aux problèmes actuels. 

Néanmoins, les résultats de ce sondage montrent que cette vision ne semble être partagée que par une minorité et destiné à une élite : les entreprises qui investissent peuvent se le permettre et visent des utilisateurs qui eux aussi doivent pouvoir se le permettre. On se pose donc une question légitime :  le métaverse est-il une utopie réservé à une élite privilégiée ou est-ce un monde en plein essor qui attend encore de toucher la classe moyenne ? 

Sortlist va  continuer d’accompagner les marques dans l’étude du développement de ce monde virtuel, bien que jusqu’à présent il semble, malgré toute son immensité, prospérer dans une bulle.

Si le Métaverse et toutes les possibilités qu’il offre vous intéresse, n’hésitez pas à consulter notre sélection d’agences spécialisées en social media en France. Vous pourrez trouver l’agence qui saura vous accompagner pour votre projet associé au Métaverse.

Méthodologie

Le sondage a été mené du 24 février 2022 au 1er mars 2022 auprès de 200 entreprises ayant déjà investi dans le métaverse. Les entreprises interrogées provenaient de Belgique, d’Allemagne, d’Espagne, de France et du Royaume-Uni. Nous avons spécifiquement ciblé les employés âgés de plus de 25 ans qui occupaient des postes de cadres de niveau C, de présidents/directeurs généraux/membres du conseil d’administration et de cadres supérieurs. Les réponses sont anonymes.

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À propos de Sortlist

Sortlist est la plus grande place de marché B2B d’Europe dans le secteur du marketing. Son objectif est de mettre en relation les entreprises avec les agences de marketing et de création qui correspondent à leurs besoins. Aujourd’hui, Sortlist a des bureaux dans six pays.

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